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28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 21:57

 

sans-discrim.jpg

 

La D I S C R I M I N A T I O N est un frein au développement de nos sociétés... Il faut lutter contre ce fléau pour espérer l'émergence d'un monde ouvert à la justice sociale...

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 17:56

voeux-2013.jpg

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 20:34

Guy-Ryder_OIT.jpg

 

Le britannique Guy Ryder a été élu 10ème  Directeur général du Bureau international du Travail pour un mandat de cinq ans.

Le Bureau international du Travail (BIT) a procédé à l’élection de Guy Ryder au poste de 10ème Directeur général de son histoire. M. Ryder occupait jusqu’ici les fonctions de Directeur exécutif responsable des normes et des principes et droits fondamentaux au travail. Il a été élu par le Conseil d’administration de l’OIT à l’issue d’un vote à bulletin secret. Son mandat a débuté ce mois d'octobre 2012 pour une durée de cinq ans.

« Je suis vraiment ravi : c’est une formidable occasion, alors que nous traversons une crise mondiale, d’avoir un impact positif sur la vie de millions de personnes, y compris celles qui n’ont jamais entendu parler de l’OIT, d’améliorer leurs conditions de vie », a déclaré le Directeur général élu. «Je remercie le Conseil d’administration de sa confiance. On jugera de la signification de ce qui vient de se produire aujourd’hui par notre façon d’agir, c'est-à-dire en plaçant au cœur de notre action les gens et le monde du travail.»

M. Greg Vines, Vice-Président du Conseil d’administration a déclaré: «Le Conseil d’administration peut certainement se montrer très confiant sur le fait que sous le nouveau leadership de M. Ryder, l’OIT représentera de manière effective et forte les intérêts de nos membres tripartites, en s’assurant que l’OIT continue d’accroître son influence dans les débats mondiaux et en particulier en relevant les défis énormes auquel le monde doit faire face actuellement.»

M. Luc Cortebeek, Vice-président travailleurs du Conseil d’administration, a déclaré : «Nous sommes ravis en tant que travailleurs. M. Ryder connaît l’OIT, il a travaillé au BIT. Il connaît également le monde du travail, mais c’est quelqu’un qui travaillera avec les gouvernements, les employeurs ainsi qu’avec les travailleurs. Il défendra toujours le tripartisme et le dialogue social.»

«M. Ryder est un excellent professionnel qui possède une grande expérience de la maison. Je pense que les neuf candidats étaient des personnalités remarquables», a déclaré M. Daniel Funes de Rioja, Vice-président Employeurs du Conseil d’administration. «Nous le respectons, il connaît cet endroit et nous pensons pouvoir travailler ensemble. Nous avons besoin de réformes importantes en raison de la situation à laquelle le monde est confronté», a-t-il ajouté.

S’exprimant lors de la session publique après l’élection, Juan Somavia, ex Directeur général du BIT, a déclaré: «Ma présence ici symbolise le soutien plein et entier du Bureau afin d’assurer une transition en douceur avec notre entière collaboration jusqu’au mois d’octobre. A titre personnel, cher Guy Ryder, je vous souhaite plein succès et d’éprouver joie et satisfaction dans l’accomplissement de votre mandat.»

Guy Ryder a recueilli 30 des 56 votes des membres titulaires du Conseil d’administration de l’OIT. Le vote a eu lieu au siège du BIT à Genève. Il y avait huit autres candidats pour ce poste.

L’élection a été organisée par le Conseil d’administration de l’OIT après l’annonce faite par l’actuel Directeur général du BIT, Juan Somavia, qu’il avancerait la date de son départ à la fin septembre 2012, dix-huit mois avant la fin de son troisième mandat.

 

Qui est donc Guy Ryder  ?

  • Guy Ryder a accumulé près d’une trentaine d’années d’expérience dans le monde du travail, dont la plupart a été acquise à l’échelle internationale.
  • Né à Liverpool (Royaume Uni) en 1956, il a fait ses études dans les universités de Cambridge et de Liverpool.
  • M. Ryder a commencé sa carrière au département international du Trade Union Congress à Londres.
  • En 1985, il arrive à Genève en tant que Secrétaire de la section industrie de la Fédération internationale des employés techniciens et cadres (FIET).
  • En 1988, M. Ryder devient Directeur adjoint puis, à partir de 1993, Directeur du Bureau de Genève de la Confédération internationale des syndicats libres.
  • En 1998, il rejoint le Bureau international du Travail (BIT) en tant que Directeur du Bureau des activités pour les travailleurs, jusqu’en 1999, année durant laquelle il devient Directeur du Cabinet du Directeur général du BIT.
  • En février 2002, Guy Ryder part pour Bruxelles, d’abord comme secrétaire général de la Confédération syndicale internationale (CSIL) puis, à partir de novembre 2006, en tant que secrétaire général de la Confédération syndicale internationale (CSI).
  • En septembre 2010, M. Ryder revient au BIT comme Directeur exécutif, responsable des normes et des principes et droits fondamentaux au travail. Il supervise la mise en oeuvre des Conventions et Recommandations de l’OIT. Il conduit plusieurs missions de haut niveau sur toute une série de questions liées aux normes dans des pays comme le Bahreïn, la Colombie, les îles Fidji, la Géorgie, la Grèce, le Myanmar et le Swaziland.
  • M.Ryder a été également responsable, pour le compte du Bureau, de mener à bien la réforme du Conseil d’administration de l’OIT, réforme qui a pris effet en novembre 2011.

Source : ilo.org

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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 10:02

Par Mathieu Dehoumon

 

En Afrique noire traditionnelle, la gestion de la maladie s’inscrit dans la cosmogonie coutumière et obéit à des règles et méthodes singulières. Malgré la modernisation de la société, l’effervescence religieuse qui la sous-tend induit certains comportements des personnes malades ou de leurs proches notamment en ce qui concerne le choix du mode de traitement d’une maladie spécifique. On en arrive à un cycle de traitement qui met en concurrence, face à la maladie, le médecin, le tradi-praticien, le charlatan, le sorcier et le prêtre : une sorte d’empiètement entre médecine moderne et médecine traditionnelle, et, où la responsabilité de ces acteurs de guérison semble peu engagée.

 

Voir le cycle de guérison

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 20:17

 Un livre de : Christian M. ZOHONCON

Zohoncon.jpg Peut-on faire de l’histoire sans documents ? Le savoir direct de la tradition orale fut mon école. Les Sages, au-delà de leur personnalité, ont en commun de s’inscrire dans une relation d’échanges avec les puissances ancestrales invisibles animant l’ensemble de la société.
Pour m’apprendre à mieux développer la science de l’écoute, mon père, à chaque fin de semaine, m’imposait une présence effective et silencieuse au milieu des Sages. De quoi s’occupent les ancêtres quand ils interviennent dans les choses de la nation ? Précisément de la stricte observation des lois qui étaient les leurs et qu’ils ont observées. Rien ne commande plus profondément la culture d’un peuple que la place qu’elle tient dans l’ordonnance de son histoire. Cette notion d’unité des Sages, capables d’animer tout un peuple, représente une valeur qui transcende le concept européen d’unité, encore dominant.
Le brassage de la vie des humains, l’analyse de leur culture et l’évocation d’un passé lointain s’intègrent au mouvement du présent pour envisager l’avenir, sans séparer la volonté de comprendre de la nécessité de transmettre. La visite aux anciens que j’ai entreprise, de village en village, de famille en famille, pour étayer mon savoir a porté ses fruits : j’ai pu ainsi recueillir le fond caché de la tradition orale qui, pour moi, était d’abord ce qui était digne d’être transmis. Seule une recherche à la fois historique et éprise de Tradition nous permettra d’atteindre et de comprendre ces Sages de l’Afrique restés dans l’anonymat au cours des siècles.
Après des années de silence, d’écoute et d’observation, je suis en mesure d’inviter le lecteur à partager la coagulation de la sève qu’est le fruit ; la naissance transforme la vie en histoire vécue. C’est ce que consigne ce livre.

 

ISBN : 978-2-7570-0200-1

134 pages

21 €

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 00:00

Voeux Cogitafrik 2011

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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 11:11

Le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF) veut encourager les jeunes Africains à s'exprimer, alors que selon une enquête 30% des adolescents du continent âgés entre 15 et 17 ans disent avoir peur d'exprimer leurs opinions.

L'enquête menée par l'institut de sondage Gallup a consisté à analyser des enquêtes qualitatives menées auprès de jeunes gens dans 38 pays africains. En réponse à cette enquête, l'UNICEF et ses partenaires ont décidé d'étendre et de renforcer la plateforme ''Speak Africa'' et de relancer son site web avec de nouveaux éléments afin d'attirer plus de jeunes militants et d'organisations de jeunesse. La plateforme est destinée à aider les enfants et les adolescents à créer des connections, à travailler ensemble, à se mobiliser sur des sujets affectant leurs vies et le développement du continent.

Selon Richard Morgan, directeur de la politique et de la planification de l'UNICEF, « un des grands atouts de l'Afrique est sa jeunesse. Les jeunes ont de l'énergie, de la créativité, du dynamisme pour transformer le continent... Sans l'opportunité d'exprimer leurs idées ou de participer de manière significative au processus de prise de décision, leurs droits ne sont pas respectés et il n'est pas possible de tirer profit de leurs talents ».

 

Source : ONU

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21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 12:01

Par Jérôme Carlos       

Qui appelle-t-on cadres dans un pays ? C'est généralement l'ensemble des personnes, de catégorie supérieure, vouées aux tâches de conception et de direction, ceci dans toutes les sphères d'activités, aussi bien dans le public que dans le privé. C'est peu donc de dire que, pour penser son avenir, assurer son présent et baliser le chemin de son développement, tout pays a besoin de cadres. Et n'y a pas d'exception à la règle. Le colonisateur français, hier, l'avait bien compris. Pour mener à bien son entreprise d'exploitation et de domination, il  s'était adossé à un corps de cadres autochtones, instituteurs, médecins, administratifs, formés dans des institutions créées à cet effet. L'Ecole William Ponty de Gorée ou l'Ecole des Institutrices de Rufisque, au Sénégal, étaient alors comme des centres d'excellence au cœur du dispositif français de formation des cadres coloniaux.


En formant, aujourd'hui, nos cadres sur place ou à l'extérieur, nous ne faisons que poursuivre une tradition bien établie. Il n'est de développement d'un pays que d'hommes. Il n'est de conception, de direction, d'encadrement de ce développement  que de cadres. C'est à ces derniers, qu'il revient, en effet, la tâche complexe de mettre en musique, après les avoir traduites en objectifs opérationnels, après les avoir chiffrées et planifiées, les aspirations des populations.

Si c'est cela l'essentiel de la mission dévolue aux cadres, aucun pays ne pourrait objectivement s'en passer. Et il ne viendrait à l'esprit de personne d'en faire les souffre-douleur de la société, des gens que l'on vilipende, affublés comme tels de qualificatifs peu honorables, genre « tarés », des gens que l'on abreuve d'injures inacceptables, genre « pourriture ».

Loin de nous l'idée de soutenir que tous nos cadres, sans exception, sont des anges, des saints aux mains pures, la vertu, la droiture, la compétence, la conscience du devoir faites homme, faites femme. Loin de nous également l'idée d'insinuer que le seul fait d'être cadre gratifie d'un visa qui exempte de tout reproche, place au-dessus de toute critique. Le détenteur d'un tel visa pourrait alors se croire un intouchable autorisé à toucher à tout avec irrespect et arrogance.

Le cadre, selon nous, n'a de sens et de consistance que par rapport au service qu'il rend à sa société. S'il devait se révéler inutile, nocif, voire dangereux, alors il vaudrait encore mieux qu'il reste et qu'il demeure cadre d'une porte, cadre d'une fenêtre ou cadre d'une photographie. Passe encore pour un élément de décor. Mais le cadre qui pénalise et parasite sa société, nous n'en voulons point.

A la vérité, tout pays a le cadre qu'il mérite. Dans un milieu où l'intelligence est constamment insultée, dans une société où la compétence est réduite à du papier à jeter, il y a gros à parier que les cadres ne peuvent que servir de serpillière ou de chiffon pour lustrer la scène où viennent se produire et s'illustrer les plus médiocres. La frustration, dans ces conditions, ne peut être que grande.

Le malheur du cadre commence du jour où il prend conscience du fossé qui existe entre ce qu'il est intrinsèquement, la charge ou la mission qui lui est confiée conséquemment et les conditions de vie et de travail qui lui sont offertes effectivement. C'est un pari quasi impossible de croire que nos leçons de patriotisme, de civisme et de morale suffisent à mettre un cadre hors d'atteinte de la corruption. Alors que ce cadre commis à traiter, chaque jour, des dossiers à milliards, n'a d'avenir ou d'horizon que celui d'un gagne petit condamné à la portion congrue, en bagarre permanente contre la pénurie et la nécessité. Il nous faut prendre le plus grand compte des conditions de vie et de travail de nos cadres. La réflexion à mener à ce niveau, pour une solution heureuse, n'est pas facultative. Elle est de l'ordre d'un impératif catégorique.

Et pourquoi pensez-vous donc que la plupart de nos cadres n'ont pas de cesse qu'ils n'aient atterri dans un ministère ? Ils y vont ainsi monnayer contre de dérisoires avantages leur compétence technique dont on n'aurait pourtant grand besoin ailleurs, sur d'autres chantiers, si la ressource humaine avait été mieux gérée, mieux répartie. Plutôt être conseiller technique, directeur de cabinet ou chargé de mission que de passer son temps à vociférer dans des amphithéâtres encombrés et décorés de toiles d'araignées.

Et pourquoi pensez-vous donc que la plupart de nos cadres n'ont pas de cesse qu'ils n'aient bataillé dur pour obtenir, loin de leur pays, un poste de fonctionnaire international ? Ils y vont trouver la respectabilité dont on les prive chez eux. Ils y vont pour des gains plus substantiels, plus consistants, des gains qui pourraient leur permettre de se réaliser socialement et de se mettre à l'abri du besoin, venue l'heure de la retraite.

Et pourquoi pensez-vous donc que la plupart de nos cadres n'ont pas de cesse qu'ils ne se soient taillés un destin de politicien, la politique étant devenue leur rampe favorite de lancement ? La politique se révèle ainsi incontournable pour qui veut bénéficier de l'impunité, de la notoriété, de la visibilité, de la prospérité. Qui est fou, dirait l'autre, pour ne pas aimer les bonnes choses ? Mais à quel prix ?

source : http://illassa-benoit.over-blog.com, 20/10/2008

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1 février 2007 4 01 /02 /février /2007 14:13
Par Adrien AHANHANZO-GLELE 
Ingénieur Agronome,
 
Les syndicats sont perçus au Bénin comme un épouvantail. Il n’y a aucun gouvernement qui voit et traite le syndicat comme un « partenaire responsable et respectable », qui pourrait faciliter les tâches de la gouvernance... « Le malentendu permanent » est la marque dominante des relations existant entre le gouvernement et le syndicat. Voilà ce qu’on doit retenir de la pratique et de l’observation courantes. Pourquoi les choses en sont-elles ainsi ? A cause probablement de la mauvaise gouvernance permanente qui fit que les données les plus élémentaires échappent à la plupart des gouvernants comme si ces dames et ces messieurs qui entourent le Président de la République ne savaient même pas pourquoi ils étaient nommés : il est arrivé souvent qu’en pleine crise sociale, l’on soit étonné et révolté d’entendre les Etudiants ou les syndicats se plaindre de choses tellement banales qu’on ne comprend pas ce qu’ils fabriquent dans certains cabinets ministériels... Naturellement lorsque la pression devient forte et que les populations de plus en plus informées donnent leur sympathie aux Syndicats ou aux Etudiants en mouvement, le gouvernement lâche du lest et accorde ce qu’ils demandent aux protestataires... Cela a sans aucun doute fini par convaincreles syndicats « qu’ils n’auront rien du gouvernement sans l’arracher de haute lutte ».
 
Cela est-il vrai de tous les gouvernements ? Les syndicats semblent le croire, convaincus qu’ils semblent être que « lorsqu’on a été mordu par le serpent, l’on doive se méfier des vers de terre »...
 
Et pourtant, cela ne devrait pas être toujours ainsi, cela ne devrait en tous cas pas être vrai de tous les gouvernements. Et même d’un mauvais gouvernement, il y a des moments où les syndicats doivent « sentir » les dangers...
J’étais en prison en 1982 à Porto-Novo, et il m’arrivait de recevoir la visite de l’un de mes neveux, membre très actif du syndicat de la SONIAH, Société Nationale des Industries Agricoles et Hydrauliques responsable de la culture du riz dans la vallée de l’Ouémé. L’Entreprise était en difficultés, et le syndicat ne voulait rien comprendre : « il fallait que les salaires et autres émoluments des travailleurs fussent revalorisés... » Quand il m’arrivait d’interroger mon visiteur sur la santé de la SONIAH, il me répondait presqu'avec arrogance qu’il fallait que les Patrons se débrouillent pour les payer... Moi qui suivais les choses de loin et qui connaissais l’état de déconfiture de l’Etat, des Entreprises d’Etat, y compris des Sociétés Provinciales créées partout, en dépit du bon sens, afin de placer les amis, je savais la faillite proche et je m’inquiétais :
 
« IL N’Y A PAS DE TRAVAILLEURS S’IL N’Y A PAS DE TRAVAIL : QU’ADVIENDRAIT-IL SI LA SONIAH ETAIT DECLAREE EN FAILLITE OU FERMEE » ?
 
Ma question est restée sans réponse satisfaisante... jusqu’au jour où mon fils est venu m’annoncer que l’entreprise avait fermé ses portes et qu’ils étaient tous licenciés sans aucun droit !
 
La révolution, elle, ne met pas des gants... mais les régimes démocratiques ne dédaignent pas la palabre... jusqu’à la limite de l’indécence... Et nous assistons depuis quelques semaines à des agitations syndicales qui nous laissent rêveurs et inquiets lorsque nous pensons à la situation budgétaire et financière de notre pays il y a à peine huit mois ! DEPUIS QUAND L’ETAT QUI ETAIT SI PAUVRE, SI DEMUNI AU POINT DE NE PAS POUVOIR ORGANISER LA SI PRECIEUSE ELECTION PRESIDENTIELLE DE MARS 2006, A-T-IL PU ACCUMULER ASSEZ DE RESSOURCES FINANCIERES POUR FAIRE FACE A TOUTES CES REVENDICATIONS, AUSSI JUSTIFIEES SOIENT-ELLES ? Et elles sont sûrement justifiées !
 
Moi je dis qu’il y a une certaine indécence, une certaine irresponsabilité à voir des Enseignants, des Educateurs, dans un système scolaire en déconfiture, arrêter le travail et les examens en cours dans le secondaire pour acculer un pauvre gouvernement qui vient à peine de s’installer, qui a hérité d’une situation socio-économique catastrophique et qui gère tant bien que mal le quotidien tout en continuant un état des lieux qui nous révèle des gouffres auxquels la plupart de ces messieurs ont participé...
L’on donne l’impression de ne même pas réaliser dans quelle funeste situation le Bénin et les Béninois se trouvent. Peut-être les enseignants s’imaginent-ils que Boni YAYI est le seul qui doive « changer » pour la rédemption du Bénin et que de ses nombreux voyages que beaucoup lui reprochent, il a dû ramener beaucoup d’argent à distribuer en priorité aux bouches ouvertes pour cause de faim !...
 
Il n’est pas inutile de rappeler aux syndicats ce qu’ils savent parfaitement, à savoir que notre budget est essentiellement fiscal et que c’est la production seule qui doit améliorer notre croissance, donc les disponibilités d’action positive du gouvernement.
 
Et puis surtout, les syndicats doivent eux aussi montrer l’exemple et le chemin du « Changement », et choisir une autre forme d’action que l’arrêt de travail qui pénalise les usagers de l’Ecole ou de l’Administration, sans qu’il y ait forcément une grande visibilité de la syndicalisation des travailleurs.
 
Le « Changement » ne peut pas venir du seul Chef de l’Etat ou du seul gouvernement. Et il n’y a aucune revendication syndicale qui relève aujourd’hui d’une situation de la mauvaise gestion du gouvernement actuel : tout le Bénin, les travailleurs et les syndicats en tête, doivent travailler à l’assainissement des mœurs, des méthodes, des stratégies, du travail de l’Administration. Dans tout ce tintamarre je n’ai jamais entendu prononcer le mot « MORATOIRE », ni de la part des syndicats, ni de la bouche du gouvernement : or, en l’état de notre pays, de ses mœurs, de ses finances publiques, de la structure de certains chantiers essentiels dont l’Education, on doit, en citoyens responsables et respectables, convenir d’un MORATOIRE, qui doit permettre aux actions d’assainissement de se réaliser avec le sérieux et la sérénité indispensables, en même temps que les revendications sont toutes mises à plat, secteur par secteur, et un chronogramme de satisfaction doit programmer la liquidation. Le spectacle de certaines manifestations et déclarations syndicales est affligeant, et le monde du travail ne mérite pas ça.
 
Enfin, l’on a l’impression que les fruits de l’assainissement et le surcroît des ressources dû à la meilleure gouvernance, doivent alimenter prioritairement la corbeille des revendications salariales, au mépris des actions de développement productif qui seules, créent richesses, emploi, et améliorent le taux de croissance.
 
Nous voulons être fiers de tout ce qui porte le label Bénin, et avec une classe politique déliquescente et sans grandes ambitions et visions nationales, les syndicats constituent une alternative politique avec laquelle personne n’a le droit de jouer : beaucoup d’entre nous n’ont pas d’autres patries que le Bénin, il faut nous aider à le protéger et à le parfaire.
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12 janvier 2007 5 12 /01 /janvier /2007 17:04
Choisis et présentés par Germaine Dieterlen
Préface d’Amadou Hampâté Bâ. Collectif
Edition Gallimard
Collection : L’Aube des peuples
320 pages, 22,5 €
ISBN : 2070774856
 
Comme l'écrit justement Amadou Hampâté Bâ dans sa préface à ce livre admirable, jadis publié dans la Collection Unesco d'œuvres représentatives, Série africaine, et que " L'aube des peuples " s'honore de reprendre, l'Afrique est avant tout la terre de la religion. Non pas d'une religion mystique et abstraite vouée aux grandes questions de la métaphysique, mais d'une religion terrienne, liée à la nature, qui s'exprime à chaque instant de la vie, qui inspire aux hommes et aux femmes chaque geste, chaque parole. Tel est le sens de ce livre, collection de mythes, de chants, d'offrandes, de prières recueillis dans le vaste pays qu'on appelait naguère le Soudan, de l'arabe As-souad, le " pays noir ". Songhay, Peul, Dogon, Mossi, Bambara, Fân, Yoruba de l'Ouest africain, Korona, Bantou, Nuer, Chagga, Hottentots de l'Afrique du Sud et de l'Est, leur parole saisie par de grands voyageurs et amoureux de l'Afrique tels que Germaine Dieterlen, qui collabora avec Amadou Hampâté Bâ et Marcel Griaule, Jean Rouch, le cinéaste de La chasse au lion à l'arc, ou Sir Edward Evans-Pritchard, découvre à nos yeux un pan ignoré de la culture universelle. Elle nous montre la vigueur des mythes, mais aussi l'humour, la poésie, l'imagination des peuples africains, aussi divers dans leur culture que dans leur histoire. Telles les formules magiques songhay " pour s'enfuir à travers les murs ", l'incantation des forgerons peulh, la prière des Tutshiokwe du Katanga pour venir en aide aux femmes lors d'un accouchement difficile, le culte de Fa et des Orisha qui se mêle au vaudou des Amériques, l'éloge à Anima, le Dieu des Dogon, ou à Mbedzi, le grand prêtre kalanga du Dieu Mwali, " l'étang d'eau tourbillonnante ". Puissent ces parcelles étincelantes initier le lecteur d'aujourd'hui au trésor spirituel de l'Afrique, le continent trop longtemps oublié.
J.M.G. Le Clézio
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